Le divorce est-il consommé entre Bah Oury et Cellou Dalein ? La réponse est non. Du moins selon Bah Oury vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) joint mardi par nos confrères de radio Espace. Exilé à Paris depuis 2011, le numéro 2 de la principale force politique de l’opposition pense qu’il existe des divergences d’idées dans la manière de conduire le parti et de gérer la lutte contre Alpha Condé.
De l’avis de Bah Oury, Cellou Dalein ne gère pas sa formation politique comme ça se doit. Le vice-président de l’UFDG se dit catégorique sur la question de gestion du parti. Selon lui, ‘’cette gestion a fait prévaloir des clans pour lutter contre d’autres membres du parti’’, tout en insisté sur le fait que : ‘’tous ceux qui sont considérés comme proches de Bah Oury sont écartés’’.
Ce n’est pas du tout, Bah Oury affirme que les bisbilles avec Cellou Dalein Diallo sont dues à ‘’la situation des personnes emprisonnées sous prétexte qu’elles le sont dans le cadre d’une affaire qui le (Bah Oury, Ndlr) concerne ont été abandonnées. Ceci est une trahison contre les idéaux du parti’’, estime le vice-président de l’UFDG.
Un autre élément de discorde entre les deux personnalités de l’UFDG, selon Bah Oury, est la gestion de la lutte contre les ‘’dérives dictatoriales’’ d’Alpha Condé. Pour lui, les signataires de l’accord politique global du 3 juillet dernier doivent rendre compte à la population Guinéenne. ‘’Pendant deux ans, ils (les opposants, Ndlr) ont dit que tant que Waymark gère les élections, il faut descendre dans les rues. Au niveau de l’UFDG plus de 50 personnes ont été tuées’’, martèle Bah Oury.
La question de l’Opposition républicaine extra-parlementaire (OREP) divise
Le vice-président de l’UFDG a présidé le 1er mars dernier le lancement de l’opposition extra-parlementaire à Paris. Cellou Dalein Diallo a indiqué que l’adhésion de Bah Oury à cette opposition est une manière de s’exclure. Du berger à bergère, Bah Oury répond: ‘’Ce parti (UFDG, Ndlr) est dans mon sang, pour quelques raisons que ce soit je ne démissionnerai de l’UFDG. Je sais bien qu’il y a des gens qui ne souhaitent pas que je sois de l’UFDG. Pire, certains ne veulent pas que je sois de ce monde aujourd’hui’’. Il ajoute que : ‘’l’OREP n’est pas un parti politique, mais plutôt un groupement de personnes, d’associations, d’éléments de partis politiques ou même de partis politiques qui estiment que la situation de la Guinée est dangereuse et qu’il faut prendre des mesures pour traiter la gouvernance d’Alpha qui mène le pays dans le gouffre’’.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info
je suis d’avis avec vous Mr bah et sachez que bon nombre de guinéens soutiennent vos idéaux puis que par le passé toute vous analyses ont été confirmée par les faits nous vous soutenons et je ne doute pas par rapport à l’obtention de gain de cause à la lutte que nous menons ne baissons pas les bras