[dropcap]D[/dropcap]ans le bras de fer politico-judiciaire qui l’oppose à la direction de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), l’ancien ministre Bah Oury s’arme de courage et de patience. Il croit en ses chances de réintégrer les rangs du principal parti d’opposition.
‘’Personnellement, je n’ai jamais quitté l’UFDG. Mais certains estiment que je n’y ai pas ma place. Ce qui est important, c’est que la grande majorité des militants de l’UFDG ont besoin de moi et j’ai également besoin d’eux’’, croit-il dur comme fer.
Bah Oury dit attendre l’épilogue du feuilleton judiciaire qui dure depuis plus de deux ans. ‘’On va continuer à attendre la décision judicaire qui en sortira. Le plus important, c’est de savoir que j’ai besoin des militants de l’UFDG et eux aussi, ils ont besoin de moi’’, relativise-t-il.
L’ancien exilé politique déplore qu’il a toujours laisse la porte ouverte au dialogue avec Cellou Dalein Diallo. ‘’Je suis prêt à m’asseoir avec le président de l’UFDG pour chercher les voies et moyens de
régler la crise de l’UFDG et aller en avant’’, réaffirme le chef du mouvement Renouveau.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Oui mais le petit rancunier cellou malin préfère traiter avec alifa kone qui continue à endeuiller la Guinée que toi qui l’a aidé à être là où il est.
La guinée a besoin de vous dans le parti. Vivement votre retour.
L’UFDG ne fonctionne certes pas comme on pourrait potentiellement l’espérer, mais il n’est nullement besoin d’appartenir à ce parti pour dire que c’est bien grâce à CDD qu’il a pris l’envergure nationale qu’il a acquise.
Et ce qui est fort probable, c’est que l’écrasante majorité des militants et sympathisants de ce grand parti s’en éloignerait demain si CDD leur demandait de le rejoindre sous le sigle d’une nouvelle appellation. Car les gens, de plus en plus avisés à force de coups de persécution du pouvoir RPGiste, sont de moins en moins dupes de l’objectif des coups de corruption d’AC, qui achète la conscience à tout ce qui bouge dans le paysage politique guinéen.
Bah Oury entre autres, qui dit-on, n’a pas su ou voulu échapper à cette triste règle, ferait peut-être mieux d’arrêter de s’écouter parler.