Bah Oury : ‘’la Guinée renoue avec ses démons répressifs’’
[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la réconciliation nationale, Bah Oury, a réagi à la vague de condamnations mardi contre des leaders et responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).
Pour le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), ‘’la Guinée renoue avec ses démons répressifs. Les arrestations des activistes contre le projet de nouvelle constitution et leurs lourdes condamnations augurent des crispations politiques aiguës’’.
Bah Oury estime que ‘’cette situation relève de la responsabilité des tenants du pouvoir’’, ajoutant qu’l est ‘’nécessaire de rouvrir les portes pour le dialogue, des actions d’apaisement et des mesures de désescalades pendant qu’il est temps’’.
L’ancien ministre de la réconciliation nationale assure que ‘’la Guinée est fatiguée de ces crises permanentes qui freinent et qui plombent tout élan de développement et de lutte contre la pauvreté’’.
Il rajoute que le renoncement au projet de changement constitutionnel et la libération des personnes détenues suite aux manifestations lancées par le FNDC seraient des ‘’signaux forts et irréversibles’’ pour rassurer les guinéens et la communauté régionale africaine. A ses yeux, ‘’c’est la voie pour la paix en Guinée’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Bah Oury,
Encore une fois, je te donne raison. Toutefois, dans un précédent article, tu disais n’avoir pas été invité par le FNDC pour discuter des différentes manifestations à envisager. Non! ce ne doit pas être ta position. Le devoir, la patrie t’y invitent. Seule la fibre patriotique a engagé les actuels membres du FNDC. Y viennent tous ceux qui se sentent en devoir de défendre la patrie quand il le faut. Tu es au parti parce que tu crois en la démocratie. Si c’est le contraire, tu n’y serais pas. Alors le train actuel ne doit laisser personne indifférent. Vas-y, monte. L’heure est grave. C’est maintenant ou jamais. Rejoins le FNDC ou les forces vives. Mieux vaut mourir en héros que de vivre en lâche. Elie Kamano ne dit-il pas qu’il est prêt à mourir pour la bonne cause et pour la Guinée?
Ta place ne se trouve nulle part ailleurs sinon qu’auprès de ceux qui luttent, vivent et aspirent à un changement démocratique.
Ton compatriote depuis la France. Si je peux te joindre au téléphone pour échanger, communique-moi ton numéro.