Le procureur général près la cour d’appel de conakry a ordonné des poursuites judiciaires contre des leaders politiques dont Fodé Oussou Fofana, Cellou Baldé, Etienne Soropogui, Mamadou Sylla et Cie pour des faits de destruction de biens publics et privés, coups et blessures volontaires, atteinte à la liberté de circulation. 

L’ancien ministre de la réconciliation nationale estime que ces acteurs politiques du quatuor sont dans l’obligation de se soumettre à la décision interdisant les manifestants. Il assure que le moment est mal choisi pour organiser des protestations dans le pays. 

“Je n’apprécie pas l’interpellation des leaders politiques issus du quatuor, mais pour des raisons objectives, les manifestations ont été interdites par le CNRD. C’est un aspect qu’il ne faut pas oublier. Combien de cas de morts ont été enregistrés dans des différentes manifestations en Guinée ? Il faut faire preuve de responsabilité. Dire qu’on peut manifester n’importe où même si on compte le nombre de morts, c’est quelque chose de cynique”, déclare Bah Oury. 

Avant de poursuivre : “Le contexte actuel n’est pas favorable à des manifestations. Le problème aujourd’hui, c’est la volonté de répéter toujours les mêmes choses. Nous devons changer et savoir utiliser le droit en préservant les vie humaines et la sécurité nationale. Mais si vous outrepassez cela  en agissant comme bon vous semble, il ne faut pas s’étonner de se qui va arriver par le biais de la justice”.

Pour Bah Oury, “il faut toujours faire attention. Nous sommes dans un contexte particulier. Ill faut prendre en considération tous les paramètres. Les acteurs de part et d’autre devraient faire preuve de responsabilité. Ce n’est pas le moment d’aller dans une confrontation dans des manifestations de rue”.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info 

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