La question liée au non-paiement des primes des joueurs de l’équipe nationale guinéenne, après leur qualification en huitièmes de finale au compte de la CAN en Côte d’Ivoire, continue de susciter les débats. Le leader politique Bah Oury invite les autorités de la transition à prendre ses responsabilités pour régler cette situation qui, selon lui, ne fait pas honneur à notre pays.

La séance d’entraînement du Syli national de Guinée a été perturbée jeudi en raison du non-paiement des primes des joueurs après leur qualification en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire.

Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) regrette cette situation et demande aux dirigeants de prendre leurs responsabilités.

Selon Bah Oury, “les joueurs du Syli national ont le droit et la parfaite légitimité de réclamer les primes promises. Mais il faut choisir le bon timing et la meilleure méthode”.

Le leader de l’UDRG assure que “le ministère des sports est responsable de cette situation qui porte atteinte à l’image de notre pays”.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale interpelle la junte. “Le détournement des primes des sportifs par les administrations financières est courant. Les fédérations sportives en sont régulièrement victimes. Il faut corriger ces pratiques”, conclut-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info 

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