[dropcap]L[/dropcap]e vice-président de l’UFDG exclu du parti ne s’avoue pas vaincu d’avance. Bah Oury dit qu’il incarne l’alternative crédible pour cette formation politique de l’opposition dirigée par Cellou Dalein Diallo.

Pour l’ancien ministre de la réconciliation, Dalein doit partir après avoir perdu la présidentielle de 2010 et celle de 2015 face à Alpha Condé.

Il dit à qui veut l’entendre que l’UFDG serait déjà au pouvoir s’il était à sa tête. ‘’Je n’ai pas de doute sur cela. Je suis intimement convaincu que nous aurons pu rassembler plus largement, rassurer pour que l’UFDG soit déjà au pouvoir si j’étais à sa tête’’, déclare-t-il dans un entretien à VisionGuinee, estimant que : ‘’Cellou Dalein Diallo n’a fait crisper les relations entre les populations’’.

Depuis son arrivée à la tête du parti, reproche Bah Oury, ‘’il n’a pas contribué en interne à avoir une gestion démocratique, il plutôt a éloigné du parti les forces les plus dynamiques et restreint l’UFDG. Cela a donné une image étriquée, ethno et néo-régionale à l’UFDG’’.

‘’Ce qui est en total contraction avec nos valeurs et nos aspirations’’, assure-t-il, accusant à nouveau Cellou Dalein Diallo : ‘’Sa dérive ethnocentrique l’a amené à mettre l’UFDG dans une dynamique de ghettoïsation à l’intérieur d’une région. On ne peut pas se permettre à aller dans ce sens’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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