[dropcap]L[/dropcap]a signature de l’accord du 20 milliards de dollars avec la Chine est une chance pour la Guinée. Du moins selon l’ancien ministre de réconciliation nationale. En plus de cette chance, Bah Oury pense que c’est maintenant qu’il faut faire le bilan des expériences antérieures et tirer les meilleures pratiques du passé.

Dans un entretien à VisionGuinee, il indique qu’en tirant les leçons du passé, la Guinée évitera de commettre des erreurs à travers certains types de gouvernance.

Selon l’ancien banquier, ‘’l’une des grandes faiblesses de la Guinée, c’est l’absence notoire d’une capacité administrative performante. C’est à ce niveau que le bât blesse. Ce ne sont pas les ressources naturelles, ni la démographie’’.

Pour Bah Oury, l’administration doit être revue de fond en comble. Ce qui, à ses yeux, permettra à la Guinée d’éviter d’être un pays aux rendez-vous manqués.

‘’Il faut travailler sur la capacité administrative pour que les dirigeants soient au-dessus de tout soupçon’’, suggère notre interlocuteur. Il assure que ‘’cela est essentiel pour gérer et suivre les projets concernant les 20 milliards de dollars, mais aussi revoir la gouvernance du pays pour aller davantage dans la mobilisation des ressources intérieures, gage de notre indépendance et de stabilité de notre économie’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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