Bah Oury, Makalé Traoré, Faya, Mamadou Sylla aux Assises nationales : ‘’il faut venir et dire ce qui ne va pas’’
Contrairement à une cinquantaine de formations politiques dont l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et de l’UFR de Sidya Touré, plusieurs leaders politiques ont pris part mardi au lancement des Assises nationales au palais Mohamed V de Conakry.
Justifiant les raisons de sa participation aux Assises nationales, le président de l’Union démocratique pour la renaissance de la Guinée (UDRD) pense qu’il est temps de privilégier les débats.
‘’Nous croyons qu’il est nécessaire dans ce pays, qu’il y ait un débat beaucoup plus large, plus fraternel pour que la population s’approprie des éléments fondamentaux de la transition en cours. Ce sont des questions sociétales, économiques, institutionnelles. En d’autres termes, c’est une occasion de discuter de manière décentralisée sur des problématiques qui étaient contenues simplement entre des élites en compétition pour le pouvoir ou qui sont au pouvoir (…). Cela va encourager l’encrage démocratique et de privilégier les discussions, les échanges pour la résolution de nos problèmes’’, estime Bah Oury
Pour Makalé Traoré, la présidente du Parti de l’action par le travail (PACT), ‘’le fait que le colonel Mamadi Doumbouya permette aux guinéens d’avoir ce grand débat est une chance qu’il faut saisir. C’est vrai que ces assises n’ont pas été préparées de la manière que nous souhaitions, mais l’objectif est là. Il s’agit de se dire la vérité, de regarder notre histoire, mais aussi les tristesses voire les crimes, d’en parler et de nous pardonner’’.
‘’Le CNRD fait du bon travail. Nous avons applaudi le CNRD Nous sommes prêts à accompagner les autorités. Mais il ne faut pas que le CNRD laisse loin derrière cette population, ces hommes et ces femmes qui l’ont applaudi les premiers jours’’, ajoute Makalé Traoré.
Le président du Bloc Faya Millimouno indique pour sa part que ‘’la Guinée est aujourd’hui à un tournant important de son histoire. Nous nous rendons compte que la construction de notre nation nous demande de poser certains actes. Il y a une réconciliation qui est demandé, il y a la vérité et la justice qu’il faut établir. Et au bout de tout cela, il faut qu’on se pardonne de façon responsable’’.
‘’Partout où on parle de nation, du pays, je serai toujours là. Même si tu n’es pas content, il faut venir et dire ce qui ne va pas’’, coupe court Mamadou Sylla, le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG).
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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