De passage ce lundi 17 février à Kankan, dans le cadre de l’immersion gouvernementale, le Premier ministre Bah Oury a assuré que la tournée de son gouvernement permet d’avoir une vision critique sur l’état des infrastructures publiques à l’intérieur du pays.

‘’Comme le croient certains, nous ne sommes pas en campagne. Nous sommes dans la cadre d’une démarche critique par rapport à toutes les actions qui ont été faites jusqu’à présent. Critique, ce n’est pas dire la négation. Mais critique, c’est de vérifier : Est-ce que ce qui était convenu a été réalisé où il y a eu des manquements ? C’est de féliciter ce qui est fait et déplorer ce qui n’a pas été fait, tirer les leçons pour que ce qui doit être fait soit fait. Et puis, dans l’écosystème qui se met en place, prendre en compte les indispensables évolutions du travail gouvernemental dans sa globalité’’, a expliqué le chef du gouvernement.

Autre chose, poursuit Bah Oury, cette immersion permet de ‘’rencontrer des femmes et des hommes de talents qui évoluent dans l’anonymat. D’un autre côté, il s’agit de cerner les objectifs majeurs du gouvernement. Tout gouvernement a plus ou moins 3 ou 4 principes’’.

D’abord, souligne le Premier ministre, ‘’la question des infrastructures. Nous avons le devoir de faire des routes. Nous avons aussi le devoir d’assurer la desserte en électricité. Nous avons l’obligation d’améliorer de manière substantielle l’adduction d’eau potable pour les populations. Nous avons de plus en plus, dans un contexte modernisation, la nécessité d’assurer la connectivité.

‘’Il y a aussi la question de la formation à la base et de la santé. D’où la nécessité de manière régulière d’aller vers l’intérieur du pays, de ne pas s’enfermer, d’être en contact avec les populations de savoir pourquoi tel axe routier n’est pas développé. L’axe Kissidougou-Kankan, pourquoi jusqu’à présent, n’a pas été fait ? Ça fait remonter en selle des obligations, des urgences, des investissements prioritaires qui nécessitent d’être faits’’, a conclu le locataire du palais de la Colombe.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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