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Bah Oury : ‘’Notre pays est malade…C’est un mal qu’il faut que nous combattions’’

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En tournée dans le sud de la Guinée, le Premier ministre Bah Oury déplore le manque de réalisations des infrastructures entamées depuis plusieurs années. De Macenta à Guéckédou, le chef du gouvernement assure que l’administration doit changer de pratiques en Guinée.

Tout en affirmant que la question des routes et du désenclavement est une préoccupation majeure des autorités de la transition, Bah Oury affirme que ‘’Macenta est au cœur de la Guinée forestière. Elle est adossée au Liberia, à la Sierra Leone et, comme vous le savez, ce sont des points stratégiques majeurs de la Guinée, du fait de l’histoire’’.

C’est pourquoi, assure le Premier ministre, le gouvernement doit ‘’prendre toutes les dispositions pour qu’il y ait des accès routiers permettant, en toutes saisons et en toutes circonstances, d’avoir la possibilité d’assurer la circulation des biens et des personnes. Nous allons mettre tout en œuvre, puisque c’est l’axe principal que le général d’armée Mamadi Doumbouya développe’’.

‘’Il nous faut des infrastructures. Et les infrastructures en Guinée forestière sont des infrastructures stratégiques majeures. C’est dans l’intérêt de la région forestière, et c’est aussi dans l’intérêt de la Guinée tout entière’’, souligne le chef du gouvernement.

Lors d’un échange avec les populations de la région, le locataire du palais de la Colombe est revenu sur les fonds alloués à la construction des infrastructures à Guéckédou depuis 2008.

‘’Je dois vous dire en toute franchise que les fonds destinés à la reconstruction de Guéckédou étaient déjà mobilisés. Parce qu’en 2008, ces fonds existaient’’, révèle-t-il.

Mais, déplore M. Bah, ‘’notre pays est malade d’une seule chose. Des financements sont obtenus, des projets sont lancés. Puis, on fait semblant de commencer, et après, tout disparait. C’est un mal qu’il faut que nous combattions. Et chacun d’entre nous a sa part de responsabilité pour veiller à ce que cela cesse. Le gouvernement doit changer de pratiques, y compris l’administration financière de la République de Guinée’’.

‘’En réalité, où est le mal ?’’, s’interroge-t-il avant d’ajouter : ‘’Il y a des projets, on décide de faire telle chose à tel endroit. Mais les administrateurs territoriaux de la localité ne sont pas au courant, les élus locaux non plus. Ils ne connaissent pas les termes des cahiers des charges. Et en fin de compte, ils voient simplement une entreprise qui débarque en affirmant qu’elle doit réaliser un projet. Puis, un beau jour, l’entreprise disparaît.’’

‘’Que peut faire la population peut faire comme élément de remarque ou de surveillance ? Pratiquement, rien. C’est cela qu’il faut changer’’, conclut-il sur la télévision nationale.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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