Bah Oury, Premier ministre : “la question de personnes doit céder la place à l’intérêt général’’, suggère Sékou Kouressy Condé
La nomination de Bah Oury comme Premier ministre ministre continue de susciter des réactions. Pour le président du parti Alliance pour le renouveau national (ARENA), son arrivée à la primature doit amener la classe politique guinéenne à s’entendre.
Sékou Kouressy Condé, président de l’ARENA estime que ‘’cette nomination est une évolution positive. C’est un défi et une ouverture lancée à la classe politique, à la société civile, aux organisations socio-professionnelle par le président de la République pour dire : ‘Est-ce que vous êtes capables de vous entendre, de vous unir et de travailler ensemble ?’. Je crois que le moment est venu de tenir compte de tout ce que nous avons vécu et subi, mais aussi ce que nous ressentons aujourd’hui pour amener les guinéens à s’écouter, pas dans la forme mais dans le fond et mettre en avant la question du développement, du bien-être. La question de personnes doit céder la place à l’intérêt général’’.
De ce point de vue, il espère que ‘’M. Bah Oury saura tirer les leçons de sa propre vie. Nous disons merci au M. le président et du courage au Premier ministre Bah Oury. Que la réconciliation, l’apaisement, la vérité, la justice et le travail soient au centre de ses préoccupations”
Il affirme que “le problème de la transition c’est la réconciliation. Un régime après transition ne peut pas faire la réconciliation. C’est un régime d’exception pendant la transition que nous pouvons élaborer les fondamentaux d’une véritable réconciliation. Et sans la réconciliation c’est un perpétuel recommencement. Il y a trop de blessures, il faut laver tout ça. Les familles guinéennes ont droit à l’aisance, au bonheur’’.
Amené à s’exprimer sur le profil des membres du futur gouvernement, le président du parti ARENA a confié à la Radio nationale qu’il ‘’faut tenir compte des compétences. La sélection des cadres par leurs compétences et leurs parcours est une preuve de maturité. L’instabilité, c’est le manque de développement, la pauvreté. Donc, il faut mettre le développement au centre des préoccupations’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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