Le responsable des opérations du FNDC ne croit pas une seconde aux promesses du Premier ministre Bah Oury concernant la tenue des élections en Guinée courant 2025. Accusant le pouvoir d’être plus préoccupé par la candidature du général Mamadi Doumbouya, Ibrahima Diallo estime que rien ne concourt vers le retour à l’ordre constitutionnel.
Ce responsable du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) assure le gouvernement consacre plus d’efforts à imposer la candidature du chef de la junte, que d’œuvrer pour le retour à l’ordre constitutionnel cette année.
‘’En réalité, il n’y a aucune date indicative mettant en lumière la tenue des élections en Guinée. Il y a quand même un processus qui consiste à établir un fichier électoral. Le recensement qui a débuté il y a un mois, ils l’ont suspendu parce que les agents recenseurs ne sont pas payés’’, assure Ibrahima Diallo.
‘’Les agents recenseurs qui sont sur le terrain en contact avec la population se sont plaints de ne pas recevoir leurs primes. Donc, ils ont suspendu actuellement le recensement. Ce qui veut dire que nous n’aurons pas d’élections cette année vers le retour à l’ordre constitutionnel’’, ajoute-t-il.
L’activiste rappelle que ‘’le président de la transition avait promis l’organisation du référendum au premier trimestre de cette année. Nous sommes au mois de mars. Il n’y a pas de fichier électoral, comment peut-on parler d’élections ? Il n’y a pas de constitution encore’’.
‘’En Guinée, il n’y a pas encore de constitution parce qu’il faut avoir une constitution, aller référendum pour parler des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel’’, poursuit M. Diallo.
Pour ce qui est du calendrier en 2025 pour la tenue des élections en Guinée, insiste-t-il, ‘’je n’y crois absolument pas, c’est une fuite en avant, c’est juste pour servir l’opinion internationale afin de consolider davantage leur pouvoir’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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