[dropcap]L'[/dropcap]ex-numéro deux de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne veut pas se taire et continue de répondre à ceux qui l’accusent d’être à la solde du pouvoir pour affaiblir le principal parti d’opposition.

“Aujourd’hui, on m’accuse que je veux déstabiliser l’UFDG. Si je comprends bien, lorsque je rentre dans mon pays que j’aime après 4 ans d’exil, un pays où j’ai sacrifié une bonne partie de ma vie dans un combat démocratique qui ne date pas d’aujourd’hui, c’est déstabiliser l’UFDG ? Le parti que j’ai façonné pendant près de 30 ans ?”, se demande Bah Oury. 

Si rentrer au bercail est synonyme d’affaiblir un parti, explique-t-il, “cela veut dire que ces gens-là voulaient ma mort, comme ils l’ont voulu ma mort pendant mes 4 années d’exil, mais Dieu ne l’a pas voulu ainsi, puisque je suis rentré par la grâce de Dieu”.

Selon l’ancien ministre de la Réconciliation nationale, ceux qui dirigent l’UFDG ont commis une faute politique, en pensant qu’il ne rentrerait de sitôt en Guinée. “Certains au sein du parti, dès qu’ils ont appris que Bah Oury allait rentrer, ils ont dit qu’ils ne vont pas accueillir quelqu’un qui ne représente rien du tout. Ils ont commencé à faire des menaces dans les médias”, martèle-t-il. 

“Quand je suis rentré, ils ont fait croire aux gens que Bah Oury ne voulait pas aller à l’UFDG alors que la première maison que j’ai foulée, c’est le siège de l’UFDG. Leur mensonge va tenir jusqu’à un certain temps, après ça ne tiendra plus. Vous verrez dans sous peu de temps beaucoup de chose va changer”, a prévenu Bah Oury.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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