L’ancien ministre de la réconciliation nationale assure que l’interdiction de manifester est loin d’être une mauvaise décision  du CNRD. Bah Oury estime que les leaders politiques devraient donner la chance au dialogue au lieu de descendre dans la rue. 

Il affirme que les uns et les autres devraient privilégier les discussions autour de la table des négociations au lieu de brandir des menaces de reprise des manifestations de rue.

‘’La démocratie ne veut pas dire faire du n’importe quoi. Aujourd’hui, il y a des canaux de dialogue où on peut obtenir l’essentiel de ce qu’on veut. Des pouvoirs ont utilisé de manière délibérée la violence, l’ethnocentrisme pour opposer les guinéens et semér le chaos pour les intérêts qui ne sont que les leurs’’, déclare Bah Oury.

Il assure qu’il faut opter pour le consensus afin de mener à bon port cette transition. ‘’L’essentiel, c’est de parvenir à la stabilité, à la paix pour qu’on avance. C’est vrai qu’il y a des gens qui sont fâchés parce qu’ils ont perdu le pouvoir et veulent en découdre avec les autorités actuelles. Ils veulent donc qu’il y ait des pertes en vies humaines’’, martèle le leader de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG).

Il dit à qui veut l’entendre que ‘’ce n’est pas n’importe qui peut assumer certaines responsabilités. On a dépassé certaines situations. Seul l’Etat avait le monopole de la violence avec les armes, mais aujourd’hui la donne a changé. Il y a une nécessité de faire attention pour ne pas qu’on se retrouve dans un engrenage qu’on ne peut plus contrôler’’.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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