[dropcap]L[/dropcap]e mot d’ordre de manifestation lancé par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), le 20 juillet, pour demander le départ d’Alpha Condé a été peu suivi. Bah Oury, président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), estime que les conditions de réussite de la marche n’étaient pas réunies.

‘’J’avais indiqué que les circonstances et les conditions d’une marche réussie n’étaient pas réunies. Sur le plan politique, il fallait clarifier le positionnement des uns et des autres. Il est très difficile d’indiquer à la population de sortir manifester alors que le cap du mot d’ordre n’est pas clairement indiqué’’, assure-t-il.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale affirme que le FNDC devrait également exiger une transition politique afin, dit-il, de favoriser le retour de l’ordre constitutionnel.

‘’Beaucoup de composantes du FNDC hésitent d’évoquer une transition possible dans ce pays. Or, à partir du moment où la constitution, telle qu’elle est promulguée, n’est pas valide du point du vue du droit, cela veut dire  que la Guinée est dans un vide juridique’’, explique Bah Oury.

‘’Par conséquent, on ne peut pas évoquer autre chose que le retour à l’ordre constitutionnel en premier lieu. Donc, la transition est, indépendamment des autres aspects de la crise, inscrite par le fait que la constitution n’existe pas’’, conclut-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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