[dropcap]P[/dropcap]résident du comité d’organisation du meeting du 28 septembre 2009, Bah Oury a levé un coin de voile sur cette manifestation. Selon le vice-président exclu de l’UFDG, les forces vives entendaient par cette démarche dire ‘’non à la dictature et oui à la démocratie’’.

‘’La date du 28 septembre n’a pas été choisie au hasard’’, confie-t-il à Terrain politique, avant de souligner que ‘’c’était un écho au souvenir du non à la colonisation de 1958. Nous avons dit que la meilleure manière de montrer au monde que la grande majorité des guinéens étaient pour la démocratie, c’est qu’il y ait une manifestation massive’’.

‘’C’est toute la population de Conakry qui a convergé vers le stade du 28 septembre’’, estime Bah Oury, qui révèle qu’“il  n’était pas prévu de rentrer dans le stade du 28 septembre’’.

Et comment la foule s’est retrouvée à l’intérieur du stade ? ‘’Je ne peux le dire pour le moment’’, répond-il, rappelant que le stade était fermé à l’arrivée des manifestants sur l’esplanade.

‘’A un moment donné, le stade a été ouvert et les gens, de manière spontanée, se sont engouffrés à l’intérieur. Quelque chose qui n’était pas prévu est venu mettre tous ceux qui étaient à l’intérieur dans une souricière. Personne ne pouvait s’imaginer qu’une tragédie allait être préparée’’, a-t-il conclu.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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