[dropcap]D[/dropcap]e retour de Dakar, le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) a réagi aux violences qui ont éclaté le lundi 4 novembre, en marge de la marche funèbre des victimes des manifestations du 14 et 15 octobre.
Lors des obsèques de onze jeunes tués à Conakry, courant octobre, le cortège funéraire a essuyé des tirs à Bambeto. Les heurts qui s’en sont suivis ont fait deux morts et plusieurs blessés.
‘’De retour de Dakar en fin d’après-midi, de passage au rond-point de Bambeto, j’ai été stupéfait de constater les traces des heurts. Deux morts encore et plusieurs blessés par balles, pourquoi ? Pourquoi cette violence aveugle contre une marche funéraire ? C’est une grave provocation’’, assure Bah Oury.
‘’La responsabilité des autorités guinéennes est mise en cause. Les marches des 24 et 31 octobre ont rassemblé des milliers de personnes sans aucun dommage’’, ajoute-t-il, en se demandant ‘’pourquoi dès qu’il s’agit d’une manifestation dans Ratoma, nous constatons un déferlement de violences ?’’
L’ancien ministre de la réconciliation nationale rappelle qu’il est de la responsabilité du pouvoir de garantir la sécurité à tous les guinéens.
‘’L’Etat en toutes circonstances doit assumer ses rôles régaliens: assurer la sécurité de tous et les protéger en dépit des divergences d’opinions. C’est cela la République ! Les autorités guinéennes ont une nouvelle fois failli. Qu’elles se ressaisissent pour sauver le pays du chaos’’, sollicite Bah Oury.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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