Bah Oury sur le bilan de Gassama Diaby : ‘’J’ai vu beaucoup plus de discours et peu d’actions pratiques’’
[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la réconciliation nationale a réagi à la démission de Khalifa Gassama Diaby, désormais ex-ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté. Bah Oury assure que le passage du ministre démissionnaire au sein du gouvernement a été plus marqué par le discours.
‘’Il a été pendant 6 ans dans le gouvernement. J’ai vu beaucoup plus de discours et peu d’actions pratiques. Un ministre, c’est quelqu’un qui doit décider, agir. Or un ministre, ce n’est pas quelqu’un qui doit être maitre de la parole’’, a commenté Bah Oury, interrogé dans les Grandes gueules.
Pour l’ancien exilé politique, la parole est faite pour les gens qui témoignent, les associations et autres. ‘’Quand vous êtes ministre, vous êtes tenu d’avoir des engagements concrets, pratiques pour assumer votre responsabilité’’, a assuré M. Bah.
Dans un gouvernement, a-t-il poursuivi, chacun doit essayer de faire ressortir son leader et assumer sa pleine et entière responsabilité. ‘’Dans la mesure où vous constatez que vous ne pouvez pas agir, vous pouvez donner votre démission dans les formes requises’’, a souligné l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info
Qu’ils sont nombreux ceux qui lorgnent l’opportunité d’être à la place de Mr. Diaby. Eh wotan, on se contredit midi, matin, soir, on zigzague loquacement et on s’en fou de la parole donnée. Politique ? Oui mais pas à n’importe quelle prix, notez avec moi que « la dignité nous défend de forcer la porte qui se referme et la main qui se retire »
lol, le type lorgne deja ce poste de Gassama, ce pays fait pitier, les opportinustes de ce genre sont pres a tous pour avoir l’argent du beure.
Je n’ai pas toujours approuvé les prises de position du ministre Gassama, mais ne serait-ce que par cette démission, lui au moins, il montre ainsi qu’AC, qui use à sa guise des deniers publics guinéens, ne peut pas acheter la conscience de tout le monde, indéfiniment.
Comme CDD entre autres l’a dit par d’autres termes, Gassama est le genre même de jeunes cadres politico-intellectuels dont la scène politique guinéenne a besoin pour s’émanciper des profondes séquelles de nos dictatures successives.
La sagesse populaire ne veut-elle pas que quand tout un village s’accorde même sur un mensonge, celui qui prétend être seul à incarner la vérité, s’y prenne au moins avec humilité, intelligence et respect des autres ?
Si l’ancien vice-président de l’UFDG a des prises de position tranchées, qui pourraient éclairer utilement l’opinion guinéenne tant dans le pays, qu’au sein de la diaspora peule notamment, il devrait avant tout commencer par se justifier des graves accusations de corruption que le Gl Sékouba Konaté a portées contre lui en septembre dernier (…)
Le rôle de façade de respectabilité démocratique qu’AC assignait à ce ministre, ne me semble de toute façon pas à la portée de n’importe quel coureur de poste, dans la conjoncture sociopolitique quasi conflictuelle actuelle. Et ce, même dans la folle logique du tandem qui dirige le pays actuellement.
C’est d’ailleurs pour cela que je parierais qu’AC ne ménagera aucun effort pour faire changer d’avis à son ministre démissionnaire; même si le mal sera déjà fait quoi, qu’il advienne.