Ce mercredi 20 novembre, en inaugurant le Centre national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, le Premier ministre Bah Oury a indiqué que ce centre est important pour le renforcement des capacités de prévention et de gestion des menaces sécuritaires conformément aux recommandations des chefs d’État et de gouvernements de la CEDEAO.
‘’L’espace CEDEAO est dans un profond bouleversement. Vaille que vaille, la Guinée a maintenu sa stabilité et a été pour beaucoup de nos compatriotes ouest-africains le pays terre d’asile à un moment donné’’, indique le Premier ministre.
Aujourd’hui, poursuit Bah Oury, ‘’l’épicentre de conflits est allé vers le Sahel. Pour le moment, nous n’avons pas enregistré de manière significative un afflux de réfugiés liés à ce conflit sur notre territoire. Mais néanmoins, nous restons très attentifs à l’évaluation de la situation surtout dans le pays frère qui est le Mali où d’ores et déjà, des commissions mixtes accompagnées par l’ONU Droits de l’homme travaillent de part et d’autre des frontières à maintenir un climat de concorde et de coopération entre les communautés et les collectivités locales de la Guinée et du Mali pour maintenir un environnement de paix et de stabilité’’.
Donc, souligne le chef du gouvernement, ‘’de ce point de vue, c’est très important de se rendre compte que l’existence d’un centre d’alerte précoce est une pertinence et une acuité très particulière dans le contexte d’aujourd’hui’’.
Le locataire du palais de la Colombe fait remarquer qu’aujourd’hui, “nous sommes face à des périls nouveaux. La migration clandestine, le catastrophe naturel, le changement climatique et autres risques nous amènent à être toujours en alerte pour être en capacité de répondre aux crises. Cela veut dire que nous sommes dans un environnement où l’indispensable nécessité de mettre en place des structures d’alerte pour tous les risques possibles, c’est très important’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.info
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