Ce mercredi 29 octobre, lors de la célébration du 33ème anniversaire de la Haute autorité de la communication (HAC), le Premier ministre Bah Oury a rendu hommage aux pionniers de la liberté de la presse en Guinée, avant de saluer l’engagement des acteurs médiatiques dans la consolidation de la démocratie et le vivre-ensemble.
Tout en rappelant que la presse constitue un ‘’véritable quatrième pouvoir’’, Bah Oury a souligné qu’elle doit ‘’continuer à jouer son rôle avec objectivité et responsabilité’’.
Soulignant les mutations profondes du monde de la communication, le Premier ministre a rappelé ‘’l’importance stratégique de la régulation à l’ère du numérique et des réseaux sociaux’’.
Il a réaffirmé la volonté de son gouvernement d’accompagner ‘’les médias, notamment par la création et le renforcement des maisons de la presse dans les régions, afin de garantir à tous les citoyens un accès à une information fiable et équilibrée’’.
Concernant sa gouvernance, il affirme que le général Mamadi Doumbouya a ‘’introduit de nombreux changements’’.
‘’Est-ce que la voix médiatique n’est pas une voix de sélection des hommes et des femmes qu’il faut mettre en situation de responsabilité au niveau des leviers de l’État ?’’, s’est-il demandé, avant de réponsre : ‘’Si on fait un décompte, on se rendra compte que cela a été le biais par lequel de nombreux jeunes gens et jeunes femmes sont entrés dans la diplomatie et dans l’appareil d’État de manière générale’’.
Le chef du gouvernement soutient que ‘’par la presse, quels que soient les débats, permet d’entrer dans un autre environnement professionnel’’.
Il fait remarquer que ‘’notre liberté, notre souveraineté ne peuvent pas résister si nos concitoyens, quelle que soit leur langue, ne sont pas suffisamment bien informés des enjeux aussi bien nationaux qu’internationaux. D’où le rôle de plus en plus accru des médias en général’’.
Il a promis d’accompagner les hommes de médias, ‘’car la question de la démocratie est une question pertinente que nous revisitons et que nous voulons mettre comme élément directeur du processus pour stabiliser le pays, développer le vivre-ensemble, et permettre que des idées plurielles puissent s’épanouir dans un espace de convivialité et de fraternité, sans que cela ne se transforme en une guerre civile intellectuelle ou en une guerre civile verbale’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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