[dropcap]C[/dropcap]e samedi 22 septembre, le ministre d’Etat conseiller spécial du président de la République a invité les invités de Kaporo-rails, sommés de quitter les lieux avant le 30 septembre, à garder leur mal en patiente. Bah Ousmane leur déconseille de s’inviter dans les médias au risque d’aggraver leur situation.

‘’Vous m’avez demandé d’aller voir le président pour en parler. Je l’ai fait. Il m’a dit qu’il y a un certain nombre de personnes [à Kaporo-rails] qui sont recensées et qui ont été dédommagées. Il m’a aussi dit que personne ne sera déguerpie sans qu’il n’y ait dédommagement’’, a rapporté le leader de l’Union pour le renouveau (UPR).

Assurant qu’il comprend la préoccupation des occupants de Kaporo-rails venus le rencontrer à son siège, Bah Ousmane leur prodigue un conseil : ‘’Il ne faut pas défier l’autorité de l’Etat. C’est une puissance. Vous n’avez pas besoin de défier l’autorité. Vous avez un problème, posez-le pour rechercher la solution de la manière la plus sereine. Dieu sera avec vous’’.

‘’Si jamais, vous vous tapez la poitrine en allant d’une radio à une autre pour dire ceci ou cela, même si vous avez raison, l’Etat reste une puissance. Si l’Etat reprend cet endroit pour cause d’utilité publique, on n’y peut rien’’, a ajouté le ministre d’Etat conseiller spécial du président de la République.

Bah Ousmane affirme que les occupants, au lieu de protester, peuvent ‘’demander à l’Etat si ceux qui doivent réaliser le projet où nous doit nous déguerpir ne peuvent pas être affectés ailleurs pour que nous restions sur place ? C’est aussi une solution. Mais il ne faut pas se bomber le torse’’.

Aliou BANGOURA, pour VisionGuinee.Info

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