[dropcap]L[/dropcap]es assemblées générales sont souvent l’occasion d’échanges entre les militants et leurs responsables politiques. Samedi 30 avril, Bah Ousmane a vivement critiqué certains cadres de l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR), abonnés aux absents à ce rendez-vous hebdomadaire.

‘’On dit souvent qu’une chose qui n’a pas de tête ne peut pas évoluer. Je crois à l’UPR, notre problème c’est la tête. Pourquoi la tête ? Parce que chaque samedi lorsque vous regardez la loge officielle, le bureau exécutif est quasiment absent. Vous ne pouvez pas trouver 10 personnes’’, constate le ministre d’Etat conseiller du président de la République.

Pourtant, rajoute-t-il, ‘’lors de la dernière réunion du bureau exécutif national, nous avons décidé d’être beaucoup plus présents, au moins le samedi à l’assemblée générale. Si un responsable à ce niveau n’arrive pas à venir vendredi ou samedi, est-ce que ce responsable travaille pour le parti là où il est ?’’

‘’Je crois que c’est le mal qu’on a à l’UPR. On vient ici, on parle, on nous applaudit et on profite des avantages du parti et c’est terminé’’, diagnostique Bah Ousmane.

Et de dire aux militants : ‘’Si vous entendez Bah Ousmane, c’est parce qu’il y a eu l’UPR avec Bah Ousmane. L’UPR a eu confiance en Bah Ousmane et a offert des honneurs à Bah Ousmane. C’est comme ça que j’ai été connu davantage. Ce n’est pas mon état civil qui a fait cela, c’est le fait que j’appartiens et je travaille avec ce parti qui a des orientations et choix politiques’’.

Selon le président de l’UPR, ‘’lorsqu’il s’agit des honneurs, on parle du parti. Il suffit de parler de répartition de postes pour voir la détermination des gens qui diront ‘nous sommes UPR, membres fondateurs’. Dès qu’on parle de partage (de poste), de responsabilité, c’est en ce moment vous entendez cela, c’est ça la vérité’’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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