[dropcap]L’[/dropcap]opposition ne siégera pas lors de la session parlementaire qui s’ouvre début avril prochain. Elle affirme qu’elle usera de tout son poids pour ‘’empêcher’’ la tenue de la session par le reste des députés. Du côté de la mouvance, Amadou Damaro Camara prévient qu’ils n’hésiteront pas à faire appel aux forces de sécurité pour rétablir l’ordre à l’hémicycle.

Baidy Aribot qualifie ces propos de ‘’ridicules’’ de la part d’un député et membre du bureau exécutif de l’assemblée nationale. ‘’Que ceux qui sont tenants de telles thèses sachent que nous sommes arrivés à l’assemblée par la volonté du peuple. On ne sortira donc pas de là par la volonté des forces de l’ordre’’, rétorque le secrétaire exécutif de l’UFR.

‘’En amenant les forces de l’ordre à l’hémicycle, affirme-t-il, la majorité parlementaire assumera seule les conséquences car elle aura ouvert la voie dans l’histoire politique du monde à l’arrivée des forces de l’ordre à l’hémicycle pour contraindre la démocratie’’.

Mieux, la mouvance aura ouvert aussi, selon Baidy Aribot, ‘’la voie aux mêmes forces de l’ordre pour remettre en cause un jour l’ordre constitutionnel et la démocratie en Guinée’’.

En ce qui concerne les accords du 03 juillet, objet de controverse entre acteurs politiques, l’honorable Aribot affirme qu’ils ont été cautionnés par la communauté internationale. ‘’Ceux qui foulent au sol ces accords préparent un massacre à grande ampleur des populations de notre pays lors des manifestations que l’opposition va organiser’’, accuse le parlementaire.

‘’Mais qu’ils sachent qu’ils soient militaires, paramilitaires, membres du gouvernement qu’ils assumeront cette lourde responsabilité devant la Cour pénale internationale’’, prévient l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports du régime Lansana Conté.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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