[dropcap]L[/dropcap]a sortie médiatique du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation jeudi dernier lors d’une réunion du comité de suivi de l’accord du 12 octobre a irrité plus d’un au sein du parti de Sidya Touré.

Le général Bouréma Condé laissait entendre que l’Union des forces républicaines (UFR), qui a pris part au dialogue, n’était ni de la mouvance, ni de l’opposition.

Depuis, des responsables de cette formation politique se relaient dans les médias pour répondre aux propos de celui qui a présidé le cadre du dialogue au Palais du peuple.

Selon Baidy Aribot, secrétaire exécutif de l’UFR, en faisant une telle déclaration, ‘’Bouréma Condé montre que pour être opposant, il faut être partisan du terrorisme politique, faire des menaces et opter pour la violence comme arme de dissuasion. Si tel est le cas, on te respecte et te considère comme un opposant’’.

Il assure que le message du ministre de l’administration du territoire est tombé dans de bonnes oreilles. ‘’C’est une leçon qu’il est en train de nous et qu’on a bien comprise. Nous donnons le temps au temps. Les prochaines échéances électorales sauront montrer qui est qui’’.

Notre interlocuteur d’insister à nouveau : ‘’Le général Bouréma Condé est en train de nous montrer qu’il faut avoir pour arme le terrorisme politique pour être opposant’’, estimant que l’accord du 12 octobre est tout sauf consensuel et parle d’un deal conclu entre l’UFDG et le pouvoir en place.

Ciré BALDE, pour VisionGuiinee.Info

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