[dropcap]L[/dropcap]e prix du carburant a connu une nouvelle baisse. Le litre s’obtient à 8 000 Francs Guinéens à la pompe. La Confédération syndicale autonome des travailleurs et retraités de Guinée (Cosatreg) et deux autres structures syndicales exigent que le prix du litre du carburant soit vendu à 6 000 GNF.
Regroupées au sein de l’Union d’action syndicale (UAS), ces structures menacent de déclencher une grève de 48 heures à compter du lundi 9 mars prochain si leurs revendications ne sont pas satisfaites par les autorités.
‘’On a écrit officiellement au gouvernement qui n’a pas réagi. L’Unité d’action syndicale maintient sa menace de grève. Nous ne reculerons pas face au mutisme du gouvernement’’, a déclaré Aboubacar Konaté, chargé des contentieux à la Cosatreg sur une radio locale.
Des efforts ont été consentis pour la baisse du prix du carburant de 20% en moins de deux mois. Mais ils sont insuffisants, estime le syndicaliste. ‘’Les autorités ne font que tromper la population en donnant l’impression qu’elles fournissent des efforts alors que cela n’a pas d’impacts positifs sur la vie des citoyens’’, martèle M. Konaté.
‘’Le gouvernement commence à être irresponsable’’, affirme-t-il. ‘’Mais face à la misère, avertit-il, la population va réagir’’, avant d’accuser le gouvernement d’’’utiliser le peuple à des fins inavouées’’.
Malgré l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs de produits pétroliers et de transports en commun, l’Unité d’action syndicale déclenchera une grève pour une durée de 48 heures afin d’attirer l’attention des dirigeants. ‘’Nous irons en grève dès lundi. Le gouvernement est entrain de fabriquer une bombe atomique avec les guerres fratricides entre syndicats’’, estime le syndicaliste.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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