[dropcap]U[/dropcap]ne affaire d’empoisonnement d’eau dans une mosquée a fait polémique à Cobayah dans la commune de Ratoma. Sékou Kanté est accusée d’avoir volontairement empoisonné l’eau d’une mosquée de la localité. L’acte s’est passé la semaine dernière dans la banlieue de Conakry.

L’accusé a échappé à un lynchage populaire orchestré par les jeunes de Cobayah furax. Il n’a eu le salut que grâce à l’intervention de citoyens qui l’ont conduit à l’escadron mobile N°5 de Wanindara.
Interrogé, Sékou Kanté a reconnu avoir mis des comprimés dans l’eau, mais affirme que son intention était plutôt de la désinfecter au lieu de l’empoisonner.
Le commandant Aboubacar Sidiki de l’escadron mobile N°5 de Wanindara qui suit le dossier affirme que le dossier se trouve au niveau du procureur de la république. ‘’Le prévenu a été déféré sur PV avec les comprimés qu’il a mis dans l’eau au Parquet ‘’ a-t-il indiqué. ‘’Quand Sékou Kanté est arrivé à la gendarmerie, il ne pouvait pas parler. Il a bastonné par une foule en colère et répondait difficilement aux questions durant l’interrogatoire’’, souligne le commandant Aboubacar Sidiki.
‘’C’est parce que l’eau était sale qu’il a mis les comprimés’’, a indiqué l’accusé aux gendarmes durant l’interrogatoire. ‘’Après avoir mis les produits, il a bu l’eau pour voir si elle a été bel et bien désinfectée’’, conclut l’officier en charge du dossier.
Dijwo BARRY, pour VisionGuinee.Info