Bavures policières, tracasseries routières, plusieurs agents poursuivis : ‘’Ce sont des choses qu’on ne peut pas admettre’’
Poursuis pour indiscipline et manquements au code éthique et déontologique, plusieurs agents de la police routière sont dans le viseur de l’inspection générale du ministère de la sécurité et de la protection civile. L’annonce a été faite mardi à l’occasion de la 3e session du conseil de discipline.
‘’Si dans les années passées, c’étaient des manquements assez graves, cette fois-ci, c’est plus grave à tel point que nous sommes obligés de tenir cette session sur les instructions de M. le ministre qui tient à ce que la discipline soit dans les rangs de la police nationale et de la protection civile pour que la courbe de l’indiscipline change un peu’’, indique le président du Conseil de discipline du ministère de la sécurité et de la protection civile.
Cependant, souligne le commissaire divisionnaire de police Karifa Camara, ‘’le conseil de discipline ne sanctionne pas, il propose des sanctions pour aider le ministre à prendre des sanctions contre les policiers. Toutes les sanctions qui seront issues de cette session seront proportionnelles aux fautes commises. Nous ne sommes pas là pour faire du tort à quelqu’un, mais que les gens sachent que quand tu commets une indiscipline, des bavures sur les populations, nous sommes obligés d’informer M. le ministre et le conseiller pour qu’une sanction soit appliquée’’.
Quant à l’inspecteur général adjoint, il rappelle que ‘’chaque entité est régie par un règlement. Et la police ne fait pas exception. Il y a un code disciplinaire d’éthique et déontologie et il y a les statuts. Lorsqu’on faillit à ces droits, à ces obligations, on est poursuivi’’.
Aujourd’hui, fait remarquer le commissaire divisionnaire de police Hamady Diakite, ‘’si nous prenons exemples au niveau de la tracasserie policière que vivent aujourd’hui les populations avec la police routière, ce sont des choses qu’on ne peut pas admettre et qu’il faut corriger. Si la personne mérite une sanction, qu’elle puisse être prise. Mais il ne suffit pas seulement que le conseil de discipline puisse siéger seulement et faire des propositions sur des sanctions. Il faudrait que ça soit suivi d’actes sur le terrain’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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