Les forces vives qui réclament la fin des ennuis judiciaires de l’activiste de la société civile Abdoul Sacko, ont brillé jeudi par leur absence à la rencontre avec le Premier ministre avec les religieux au centre islamique de Donka.

Malgré l’absence des forces vives, le Premier ministre Bernard Gomou a effectué le département pour le second round des discussions au centre islamique de Donka.

‘’Je réitère encore la main tendue du gouvernement. J’ai dit à nos religieux qu’à tout moment, quand ils ont besoin de moi, je viendrai autour de cette table d’échanges et de négociations. La guinée appartient à tous les guinéens. C’est pourquoi, nous faisons des efforts pour rester en droite ligne de la vision du président de la transition’’, a fait savoir le chef du gouvernement.

Il a tenu à rassurer les religieux que ‘’je ne serai jamais fatigué. Je reviendrai mille fois pour qu’on puisse s’asseoir autour de la table. Je suis sûr qu’ensemble, on peut trouver des solutions pour la Guinée’’.

A la question de savoir si le gouvernement entend donner une suite favorable à la requête des forces vives, le locataire du palais de la colombe s’est montré ferme et catégorique : ‘’Quand vous allez dans des négociations, vous ne devez pas parler de préalables. Nous aussi, nous avons défini la position du gouvernement. C’est autour de la table que nous pouvons discuter. Quand vous voulez aller en négociations et vous fixez des préalables, cela dénote une mauvaise foi. Les portes du gouvernement sont ouvertes, asseyons-nous et échangeons sur des questions essentielles pour la Guinée’’.

Il rassure qu’il ‘’n’y aura pas de sujets tabous autour de la table’’ avant d’inviter les religieux à jouer le rôle d’arbitre entre le gouvernement et les forces vives. ‘’Tout ce que les religieux diront, doit être accepté par les deux parties’’, conditionne-t-il.

Bernard Gomou affirme que les autorités de la transition ambitionnent de poser les bases du développement économique de la Guinée et favoriser le retour à l’ordre constitutionnel. ‘’Nous ne pouvons le faire que dans une transition apaisée’’, conclut le chef du gouvernement avant de quitter les lieux.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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