L’affaire du 28 septembre a été mise en délibéré pour décision être rendue le 31 juillet 2024. Estimant qu’il n’a commis aucun crime, Blaise Goumou a demandé son acquittement pur et simple. 

Amené à livrer ses derniers moyens de défense avant le verdict, cet officier supérieur de la gendarmerie et ancien procureur militaire affirme que ‘’deux raisons fondamentales me poussent à vous demander à m’acquitter’’.

‘’Premièrement, quelles preuves matérielles le ministère public a rapporté ici ? Quelles preuves ont été discutées pour prouver ma culpabilité dans cette affaire ?  107 parties civiles, ni dans leurs déclarations, ni dans les procès-verbaux d’interrogatoire, aucun n’a parlé de moi, aucun n’a parlé de Farimba’’, souligne-t-il.

A la barre, Blaise Goumou se pose une panoplie de questions : ‘’Qu’est-ce que je suis venu faire ici ? Qu’est-ce que le ministère public veut de moi ? Quel acte répréhensible j’ai commis pour que je sois retenu ici’’.

Avant d’enseigner que ‘’requérir, c’est démontrer’’, tout en demandant au procureur : ‘’Vous avez démontré quoi ici ? Aucune démonstration, parce que vous n’avez une preuve contre moi’’ ?

Il demande au juge de l’acquitter ‘’puisque le ministère public n’a pas trouvé de preuve pour me confondre aux faits de complicité, de coups de blessés volontaires et tous les chefs d’accusations articulés contre moi’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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