[dropcap]L[/dropcap]e phénomène de violences faites aux femmes et ses corollaires de viols et autres exactions déshonorables ont fini par atteindre une proportion inquiétante. A Conakry, ainsi que dans les villes provinciales, le viol est presqu’enregistré toutes les semaines.
Le dernier cas à date remonte à ce mercredi 20 avril à Yaraya, localité située dans la sous-préfecture de Koba, à Boffa où une fille s’est fait violer par un jeune homme qui court toujours.
La victime, Aminata Sylla, la quinzaine environ, est une élève en classe de 6e année qui a été violée par Abdoulaye Camara, en éducation dans la famille de la fille.
Selon les témoignages, le présumé violeur a profité de l’absence des parents de sa victime qui, en cette période d’extraction de l’huile de palme, passent toute la journée à la plantation, pour accomplir sa sale besogne.
C’est ainsi qu’il a choisi l’heure du retour de la fille de l’école pour tendre son piège qui n’aura malheureusement pas loupé. Puisqu’il s’est faufilé dans la case de sa tutrice et a refermé la porte sur lui en attendant l’arrivée de sa ‘‘proie’’.
La pauvre Aminata, une fois là, alors en train de se déshabiller, a été surprise par l’apparition soudaine de son futur et proche violeur qui s’est aussitôt saisi d’elle pour passer des parties de jambes en l’air pas supportables avec la jeune demoiselle.
Ses cris de détresse sont restés vains. Car, le village était quasiment vide de sa population à la recherche de l’huile rouge et des régimes de palmiers. Elle restera sous ce choc jusqu’au soir, au retour de ses parents, pour leur faire part de ce qu’elle a subi à leur insu.
Admise dans une structure sanitaire de la place, la consultation a confirmé le viol, avec des lésions au niveau de la partie génitale. Et quant au présumé violeur qui a pris la jambe au cou dès après l’acte, il reste jusque-là introuvable.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
00224 664 29 48 51/mady.bangoura@visionguinee.info