Alors qu’il vient de mettre en place le Front national pour la défense de la transition (FNDT), Kéamou Bogola Haba assure qu’il entend s’opposer à toute forme de manifestation de rue durant cette transition.

Une frange de la classe politique menace descendre dans la rue pour exiger du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif pour discuter des questions essentielles de la transition.

Kéamou Bogola Haba, ancien membre de l’Alliance national de l’alternance et de la démocratie (ANAD), indique les manifestations de rue sont inopportunes en cette période. ‘’Nous allons les dissuader. Nous allons leur dire aux acteurs politiques que ce n’est pas le chemin. Nous allons sensibiliser les populations pour leur dire que ce n’est pas le moment de manifester’’, annonce-t-il dans Mirador.

Selon lui, ‘’si le FNDC veut continuer à exister, il faut qu’ils cherchent un lieu comme les partis politiques, dans une grande cour où ils peuvent mobiliser des personnes et les sensibiliser. Et non pas un débat dans la rue’’.

‘’Nous ne voulons pas de l’anarchie pendant cette transition, un pays n’a pas besoin d’anarchie tout le temps. Notre pays a trop connu d’anarchie. Il faut qu’on arrête surtout durant cette transition pour que tout se passe bien’’, ajoute-t-il.

‘’Nous voulons la liberté de manifestation et d’association. Mais si déjà il y a une menace, vu que nous avons passé une première épreuve le 28 septembre 2009, si nous sommes capables d’éviter un autre 28 septembre, il est de notre responsabilité de s’opposer s’il y a un risque’’, poursuit M. Haba.

Au RPG et à l’UFDG, lance-t-il, ‘’nous ne pouvons pas accepter que ces manifestations soient organisées et qu’il y ait un seul mort. Nous ne voulons pas des morts durant cette transition’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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