Le Forum des forces sociales, à travers son coordinateur, estime qu’il ne revient pas au Premier ministre Bernard Gomou, de piloter le cadre de dialogue inclusif. Abdoul Sacko assure que le Forum des forces sociales a mis les points sur les i lors de la rencontre avec les trois facilitatrices.

‘’Nous avons beaucoup de respect pour les facilitatrices. Quand elles ont fini de parler, on leurs a remis nos propositions dans le cadre du dialogue. Nous les avons reçues en tant que mères, pas en tant que facilitatrices’’, clarifie Abdoul Sacko.

Au cours des échanges, affirme-t-il, ‘’on leur a dit qu’avec tout le respect qu’on leur doit, on ne saurait recevoir le Premier ministre avec son statut de président du cadre de dialogue. Le Premier ministre comme une partie du dialogue. Il ne peut pas faire un arbitrage’’.

Il précise que ‘’la charte de la transition est très claire. L’article 36 stipule que les organes de la transition sont le président de la transition, le CNRD, le CNT, le gouvernement et le Premier ministre qui est chef du gouvernement’’.

Il rappelle que l’article 37 précise que le CNRD est l’organe central de la gestion de cette transition.

« C’est l’organe de l’orientation. Le Premier ministre est l’employé du CNRD. L’article 77 avait prévu que la question du chronogramme allait être discutée entre le CNRD qui est l’employeur du Premier ministre et les forces vives de la nation. En termes de responsabilité et d’objectivité, comment l’employé peut venir arbitrer entre son employeur et un autre ? Le Premier ministre peut porter la voix de son employeur au niveau du dialogue, mais il ne peut être un arbitre’’, tranche cet acteur de la société civile.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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