Lancé le 23 août dernier, la campagne électorale pour les élections législatives du 24 septembre prochain, les esprits commencent à s’échauffer. Le week-end dernier, la ville de Conakry et environ a connu une ambiance très animée dans la majeure partie des communes de Conakry.

De Kaloum à Matoto en passant par Dixinn, Ratoma et Matam l’ambiance était de ferveur Les leaders des partis politiques notamment ceux de l’opposition poursuivent la campagne à l’intérieur du pays avec une ambiance certes morose, mais aussi sur fond d’optimisme mesuré. Pendant ce temps, l’opposition Guinéenne émet des réserves sur les préparatifs du scrutin surtout de respecter les accords signés lors de l’accord politique le 03 juillet dernier. Elle (l’opposition) accuse la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de ne pas être à la hauteur dans sa tâche.

Dans la capitale Guinéenne, des individus s’activent à déchirer les effigies de certains candidats. Ces pratiques sont dénoncés par des candidats qui vont jusqu’à accuser certaines mains noires sur ces pratiques qu’ils considèrent comme étant des pires formes d’incitations à l’affrontement entre partis en lice. Le creux semble être très profond car, selon nos sources, quelques leaders déjà à l’intérieur du pays pour la campagne électorale. Ces derniers rentrent cette semaine afin de s’entretenir avec les partenaires.

Au cours d’une conférence de presse, Sidya Touré président de l’ UFR n’écarte pas l’option de redescendre dans la rue pour exiger le respect des accords politiques de juillet dernier par la commission électorale nationale indépendante au cas où leurs revendications ne seront pas satisfaites.

A l’allure où vont les choses, ne risquons-nous pas de revenir à la case de départ où les acteurs politiques ne conjuguaient plus le même verbe ? Les prochains jours nous édifieront davantage.

Wait and see !

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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