Candidature à la présidentielle : Bah Oury annonce que le général Doumbouya ‘’répondra sous peu à cette attente légitime du peuple’’
En recevant ce lundi une délégation des femmes de Nzérékoré avec une quittance de paiement de 900 millions GNF pour la caution en faveur du général Mamadi Doumbouya à la présidentielle du 28 décembre prochain, le Premier ministre Bah Oury a annoncé la réaction prochaine du président de la transition.
Pour les représentantes des femmes de la Forêt, la somme de 900 millions GNF a déjà été versée au Trésor public, avant d’assurer que c’est une façon d’encourager le général Mamadi Doumbouya à se porter candidat à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025.
Tout en saluant cette démarche, le Premier ministre Bah Oury qualifie les femmes de Guinée Forestière de ‘’couches les plus laborieuses de la population guinéenne’’.
Dans le même cadre, le chef du gouvernement assure avoir reçu des ‘’contributions similaires venant de Boffa, Faranah et Pita, témoignant d’un large mouvement de soutien national’’.
En soulignant qu’il va transmettre ‘’fidèlement le message et la contribution’’ au président de la transition, le locataire du palais de la Colombe annonce que ce dernier ‘’répondra sous peu à cette attente légitime du peuple de Guinée’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Les enfants dans les rues de Conakry : un cri du cœur pour la dignité juvénile
Dans les rues de Conakry, entre les klaxons et les poussières, Des enfants marchent, vendent, mendient, parfois se perdent. Ils serpentent entre les véhicules, entre les dangers, Comme si leur innocence pouvait survivre à l’indifférence.
Mais un enfant n’est pas un marchand, ni un adulte en réduction. Un enfant est une bénédiction, une promesse, une lumière. Et sa protection n’est pas une faveur : C’est un devoir citoyen, un impératif légal, Un principe sacré consacré par la loi guinéenne.
Comment pouvons-nous tolérer que des âmes si jeunes Portent le poids du panier ménager, Quand leur place est à l’école, dans la sécurité, Sous le regard bienveillant de leurs parents et de la République ?
On peut faire un enfant en un jour, Mais le faire grandir dans la dignité, la santé et la paix, C’est un engagement de chaque jour, Un pacte moral entre la société et l’avenir.
Je lance un appel aux autorités : Attribuez un fonds de solidarité aux familles vulnérables, Celles qui peinent à assurer les frais de scolarité, Celles qui, par manque de moyens, voient leurs enfants glisser vers la rue.
Pensons aussi à encadrer la naissance, Par une loi qui lie la liberté de concevoir À la capacité d’éduquer, de nourrir, de protéger. Car la liberté n’est pas l’abandon, Et la parentalité ne doit pas être une démission.
Trop d’enfants sombrent dans la mendicité, Trop d’innocents glissent vers la délinquance, Parce que leurs parents ont cessé de les regarder, Parce que l’État n’a pas su les entourer.
Combien de pères, combien de mères Ignorent où dorment leurs enfants ce soir ? Combien de jours passent sans une étreinte, Sans un mot, sans une présence ?
Il est temps de penser, de repenser, De bâtir une Guinée où l’enfance est sacrée, Où chaque enfant est un projet collectif, Un rêve à protéger, une vie à honorer.