[dropcap]L'[/dropcap]Union des forces républicaines a accepté de collaborer avec le pouvoir d’Alpha Condé, mais dit ne pas être de la mouvance après avoir annoncé son retrait de l’opposition républicaine. Les responsables du parti de Sidya Touré se relaient dans les médias pour défendre la position de leur formation politique suite aux bisbilles nées de la recomposition des démembrements de la CENI.

‘’Ce n’est parce que nous avons Sidya Touré comme Haut représentant du chef de l’Etat et Mohamed Tall au poste de ministre de l’élevage qu’on va dire que nous sommes de la mouvance. Ce n’est pas à l’opposition de nous qualifier de parti de la mouvance, c’est à nous de nous déterminer’’, indique Saikou Yaya Barry, secrétaire général de la Jeunesse de l’UFR.

Et d’ajouter : ‘’Nous avons dit que nous n’appartenons pas à cette opposition telle qu’elle se présente actuellement. Elle ne nous intéresse pas. Une opposition qui n’a aucune vision, aucune stratégie de conquête du pouvoir, on n’en veut pas. C’est pourquoi nous avons décidé pour ces 5 années de participer à la gestion de l’Etat avec le président de la république’’,

Il estime que certains guinéens sont bloqués dans le système politique sans rien comprendre pour justifier qu’on ne devient pas forcement de la mouvance en étant membre du gouvernement.  “Kouchner a été nommé ministre des Affaires étrangères de Sarkozy. Wade étant de l’opposition sénégalaise a été ministre d’Etat d’Abdoul Diouf’’, argumente l’honorable Barry.

Partant de ces constats, dit-il, il ne faut pas qu’“on soit amnésique”. En clair, tranche-t-il, “un individu dans une institution qui quitte pour appartenir à un gouvernement ne peut pas faire qu’on qualifie l’institution de facto de la mouvance ou de l’opposition’’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info 

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