[dropcap]L'[/dropcap]ex-numéro deux de l’UFDG ne partage pas l’idée d’organiser des journées ville morte de l’opposition pour exiger la baisse du prix du carburant à la pompe. Selon Bah Oury, il ne revient pas aux partis politiques de manifester pour demander la baisse du prix des produits pétroliers.

“C’est aux syndicats, constitutionnellement de s’occuper de la question de la valorisation du pouvoir d’achat. Les travailleurs constituent l’essentiel de la main d’œuvre salariale et tous ceux qui sont salariés bénéficieront d’une manière ou d’une autre par l’action des syndicats d’une valorisation d’un pouvoir d’achat”, a expliqué l’ancien vice-président de l’UFDG.

“Les syndicats doivent s’occuper de la question du pouvoir d’achat de la manière dont ils peuvent négocier, discuter avec les autorités et obtenir un gain de cause. Ce n’est pas aux partis politiques d’organiser des manifestations pour la baisse du prix du carburant”, a redit Bah Oury.

Le faire serait, selon lui, une manière de créer une sorte de confusions des rôles à jouer par différents acteurs dans un pays qui veut aller de l’avant. En fin de compte, soutient-il, “ça serait revenir en arrière, ça serait une forme d’anarchie. C’est pourquoi, je suis en désaccord avec cette démarche puisqu’elle n’est pas propre”.

Derrière la reprise des manifestations se cache des intentions inavouées, déballe M. Bah, qui estime qu’il s’agit d’une “manière de gesticuler parce que certains veulent simplement avoir un rendez-vous avec le professeur Alpha Condé”.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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