Le coordinateur des fédérations de l’UFDG à l’intérieur du pays soutient la décision de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de lancer une opération militaire au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Cellou Baldé se dit favorable à une ‘’intervention militaire au Niger pour déloger les putschistes. Je ne suis pas favorable qui s’attaquerait au peuple nigérien. On a vu les forces spéciales américaines qui sont allées déloger Ben Laden vers 2h du matin. Il avait des adeptes plus nombreux que les nigériens’’.

Contrairement à la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, l’ancien député de Labé estime que ‘’le contexte du Niger est totalement différent. La démocratie n’est jamais parfaite. Le Niger était sur le chemin. Pendant 2 ans, nous n’avons pas assisté à des sautes d’humeur ou à des manifestations contre le régime du président Mohamed Bazoum. Ce qui s’est passé nous amène à penser qu’il y avait un problème entre les élites’’.

Il dénonce dans le « Before GG » les ‘’mouvements de soutien (à la junte) que j’appelle mouvements manipulés par ceux qui détiennent le pouvoir. Dans cette sous-région en proie au djihadisme, au terrorisme, nous n’avions pas besoin de ce coup de trop’’.

Ce proche de Cellou Dalein Diallo se dit convaincu que “c’est la déliquescence de la CEDEAO sur la manière dont elle a géré la question de 3^e mandat dans certains pays, qui a suscité l’appétit des généraux. Pour le coup d’Etat du 26 juillet, le général Abdourahamane Tiani était sur la sellette. D’après les informations, le président Bazoum voulait se débarrasser de lui. Sa volonté de sauver sa peau a découlé sur la prise du pouvoir’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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