Le coordinateur des fédérations de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime qu’avec un dialogue franc et sincère, le délai de 24 mois pour le retour à l’ordre constitutionnel sera respecté par les autorités. Cellou Baldé dénonce le non-respect des engagements pris par la junte militaire au pouvoir après le putsch du 5 septembre. 

‘’Quand les autorités ont élaboré une charte de façon unilatérale, les gens ont commencé à dire que nous n’avons rien dit. Mais on avait vu l’article 77, d’un côté le CNRD et de l’autre les forces vives de Guinée. Pour nous, quand il y a un véritable dialogue comme annoncé dans la charte, le CNRD ne peut pas nous rouler dans la farine. Nous avons dit comme il y a cet article, toutes les questions fondamentales liées au retour à l’ordre constitutionnel doivent se discuter dans cet article. Mais ils n’ont pas voulu respecter’’, déplore l’ancien député de Labé.

Ce proche collaborateur de Cellou Dalein Diallo rappelle qu’après le départ de la mission de la CEDEAO, ‘’le mémorandum que le Quatuor avait préparé, nous l’avions déposé. Quel est le schéma ? Le CNRD savait pertinement qu’il n’avait pas l’intention de respecter cet agenda. Pourquoi ? Il a mis le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) comme une condition du retour à l’ordre constitutionnel ? Il a mis le Programme national du recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC) après le départ de la mission de la CEDEAO. Ils ont pris un décret pour annoncer le cadre organique du PN-RAVEC alors que ce n’est pas possible. Pour respecter l’agenda des 24 mois, le PN-RAVEC et le RGPH doivent être sortis de l’agenda dynamique’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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