[dropcap]L[/dropcap]e candidat malheureux à la présidentielle de 2010 était en tournée en Italie la semaine dernière. Dans son speech, Cellou Dalein Diallo a exprimé ses regrets face à la situation sociopolitique que traverse la Guinée. ‘’En acceptant la décision de la Cour suprême en 2010, nous pensions que nous n’aurions perdu que le pouvoir’’, a déclaré l’ancien premier ministre.

Avec l’avènement d’un régime civil en 2010, Cellou Dalein Diallo s’attendait, dit-il, à l’instauration d’une démocratie en Guinée, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie des guinéens. ‘’Nous nous sommes trompés’’, avoue l’opposant.
Depuis qu’Alpha Condé est au pouvoir, ‘’l’UFDG a perdu, du fait des forces de l’ordre, 57 jeunes’’, chiffre le chef de file de l’opposition. ‘’En acceptant la décision de la Cour suprême en 2010, nous pensions que nous n’aurions perdu que le pouvoir et que la démocratie, la justice, l’amélioration des conditions de vie des guinéens allaient être la préoccupation majeure des dirigeants’’, a-t-il confessé.
Dalein de poursuivre : ‘’Nous nous sommes rendus compte que le combat doit continuer, parce qu’Alpha Condé n’arrive pas à instaurer la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays. Il exerce le pouvoir au profit d’un groupe particulier: les militants de son parti. Les autres citoyens de la république n’ont plus de droits. Il faut être du RPG pour jouir de ses droits de citoyens. Il y a une discrimination à l’endroit des autres ethnies’’, déplore Cellou Dalein Diallo, qui s’empresse de passer aux aveux.
‘’Nous avons rêvé d’un pouvoir capable de rassembler les guinéens en commençant par assurer la sécurité des populations, leur donner une administration, une justice forte’’, a-t-il dit à nouveau. ‘’Malheureusement, nous avons aujourd’hui des institutions au service d’un groupe particulier’’, déplore M. Diallo.
‘’L’UFDG sera au pouvoir’’, prédit Bah Oury, vice-président de la première force politique de l’opposition. Ce jour-là, selon l’exilé politique, ‘’les guinéens seront fiers de l’être sans être stigmatisés à cause de leurs ethnies, régions, avec la démocratie, le progrès, et la réconciliation nationale’’. Mais, ‘’puisque le régime en place est aveugle, il faut se battre pour imposer la reconnaissance effective de nos droits. Comme les jeunes du Burkina, prenons notre destin en main’’, a-t-il lancé.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info
Monsieur BAH Oury, nous, jeunes de Guinée, sommes conscients de la situation ô combien alarmante du pays. Nous sommes aussi conscients de la gestion catastrophique du président Condé. Malgré tout cela, nous ne mènerons qu’un combat démocratique tant qu’Alpha Condé sera dans la légitimité. Alors donnons nous rendez-vous en 2015.
Nous lançons un appel à nos leaders de l’opposition de n’accepter aucun compromis. Sinon, vous aurez à jamais les mains et la conscience souillées du SANG de la Jeunesse Guinéenne.
je suis d’avis avec vous
Il faut un fou pour attraper un fou.
Il faut un mouvement populaire pour chasser un dictateur.
L’union fait la force.
Enterrez vos intèrets personnels, et pensez à cette population guinéenne qui a tant souffert…
Il est bien temps d’aller à la conquête de vos rêves !