[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Institution nationale indépendante des droits humains (Inidh) estime que pour un procès juste et équitable sur les douloureux événements du 28 septembre, il faut réunir Moussa Dadis Camara, son ancien aide de camp Toumba Diakité et l’ancien président de la transition, le général Sékouba Konaté.

‘’C’est indispensable d’avoir les trois à Conakry. On ne peut pas dire que le procès est possible et dire que les maillons les plus importants du procès ne peuvent pas être à la disposition de la justice, ce serait une fuite en avant. Si nous sommes capables d’organiser le procès, nous devons aussi être capables d’avoir tous ces trois à la disposition de la justice guinéenne au lieu de s’acharner sur certains’’, indique Mamady Kaba.

Selon le président de l’indh, ‘’ne pas être capable de les mettre tous à la disposition de la justice guinéenne signifie que la justice ne peut pas organiser le procès’’.

Pour Mamady Kaba, si la justice s’engage à relever le défi pour la tenue du procès sur le massacre du 28 septembre, ‘’nous devons aussi nous donner les moyens d’avoir à la disposition de cette même justice tous les éléments qui sont indispensables à un procès juste et équitable’’.

‘’Les moyens doivent être trouvés pour que ces personnalités soient à la disposition de la justice et que leurs témoignages permettent à la justice d’évoluer. Je peux vous dire que de très grosses surprises nous attendent dans ce dossier’’, conclut le défenseur des droits humains.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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