Le ministre Alphonse Charles Wright a dressé jeudi le bilan de sa gestion de trois mois à la tête du département en charge de la justice et des droits de l’homme. Le garde des sceaux se fixe de nouveaux défis qu’il compte relever dans les prochaines mois.
En parlant de la situation des infrastructures judiciaires en Guinée, le ministre de la justice et des droits de l’homme assure qu’aujourd’hui, ‘’nous avons fourni beaucoup d’efforts en matière d’infrastructures’’.
‘’A Coyah, par exemple, qui manque de prison civile, il y avait des cas de décès par manque d’oxygène. C’est-à-dire que des gens sont en prison, mais par manque d’oxygène au niveau du cerveau, ils meurent. Parce qu’il n’y avait tout simplement pas d’infrastructures. Quand nous sommes venus à la tête du ministère, on s’est dit que ce n’est pas possible. Comme mesures d’urgence, nous avons pu construire un petit bâtiment pour désengorger l’effectif à ce niveau. Cela nous a permis de réduire de manière drastique le taux de mortalité en milieu carcéral, particulièrement dans la préfecture de Coyah’’, explique-t-il.
Pour remédier de manière définitive à cette question d’infrastructures, il annonce qu’en collaboration avec le service en charge des questions de marchés publics, ‘’nous nous sommes fixés comme ambition la rénovation des maisons centrales de Conakry et de Kindia dans les prochains. Ces prisons sont aujourd’hui dotées de caméras de surveillance qui nous ont permis de réduire les cas d’évasions’’.
Charles Wright reconnait que ‘’nos prisons ne répondent pas aux standards internationaux. La maison centrale de Conakry, pour 300 personnes, si vous cherchez à savoir quelle est la population carcérale actuellement, vous allez vous dire que c’est inadmissible’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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