Cité à comparaitre devant le Tribunal de première instance de Dixinn pour dénonciations calomnieuses, diffamations, injures, violences, voies de faits et abus d’autorité, le ministre de la justice et des droits de l’homme ne s’est pas fait conter l’évènement. 

 ‘’Aujourd’hui, je suis le premier garant de l’institution judiciaire. Ce qui veut dire a priori, comme je l’ai toujours dit et pour rester en cohérence avec cette position, nul n’est au-dessus de la loi. Cet exercice doit être républicain de la refondation qu’on veut pour notre pays’’, estime Charles Wright. 

Aux dires du garde des sceaux, ‘’d’aucuns pensaient que le garde des sceaux n’allait pas se présenter. C’est mal connaître l’homme. Est-ce qu’on peut être aujourd’hui dans la refondation du CNRD et s’exclure d’un processus légal ? Ce n’est pas possible (…). Mais un ministre de la République n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance’’. 

Après le renvoi de l’audience au 3 juillet prochain, la défense du ministre de la justice souligne que ‘’la loi est claire. Pour les faits commis dans l’exercice des fonctions de procureur général, ces faits ne sont justiciables que devant la Chambre pénale de la cour suprême”.

“Lorsque vous êtes ministre de la justice, pour des faits commis dans l’exercice de fonction de ministre de la justice, que ces faits soient qualifiés de crimes ou de délits, vous n’êtes justiciable que devant la Haute cour de justice. C’est ce que les lois de la République prévoient. Mais en violation de toutes ces lois, M. Oumar Sylla dit Foniké Mengué et autres sont venus porter leur action devant un juge correctionnel qui est manifestement incompétent en la matière’’, fait remarquer Me Lanciné Sylla.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com