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Charles Wright déclare la guerre aux ‘’magistrats corrompus’’

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De passage à Boffa où il a pris part à l’installation de Sacko Condé dans ses fonctions de juge de paix de Boffa, le ministre de la justice Charles Wright a prévenu ce mercredi 14 juin qu’il entend mener une lutte sans merci contre les magistrats corrompus qui ternissent l’image de l’appareil judiciaire.

Le garde des sceaux estime que ‘’la justice guinéenne a fait besoin de sang. Un jour viendra, je quitterai mon poste. Je resterai et demeurerai magistrat. Chacun doit comprendre qu’il faut changer, que chacun balaye devant sa porte’’.

Pour Charles Wright, ‘’lorsqu’on occupe une fonction, on ne fuit, on l’assume (…). Un magistrat ne doit pas voir de l’argent. Si on trouve de l’argent dans les tiroirs du bureau d’un magistrat, c’est une présomption de corruption. Le métier de magistrat est un sacerdoce. On ne vient pas dans la magistrature pour s’enrichir’’.

‘’Quand on dit ‘magistrats corrompus’, si tu n’es pas corrompu, pourquoi tu n’énerves ? Le magistrat est-il au-dessus de la loi ?’’, se demande-t-il, avant de prévenir que ‘’tout magistrat dont la faute professionnelle va aboutir à la qualification d’une infraction pénale va être poursuivi. On dit que je menace les magistrats, mais je l’assume’’.

Il rappelle à ses détracteurs que ‘’je suis magistrat. Comment est-ce que je peux être contre un magistrat ? Moi je suis contre les magistrats corrompus, ceux qui foulent aux pieds la déontologie’’

Charles Wright promet que ‘’le jour où le président dira : ‘je n’ai plus confiance en vous M. le ministre’, je quitterai mon poste. Tant que je serai là, je ne vais jamais fuir ma responsabilité. Il faut que cela soit clair’’.

Il se dit plus que jamais convaincu que ‘’tous ceux qui mené des réformes sont impopulaires. Le jour où les gens vont m’applaudir et dire que je suis bien, j’ai dit au président qu’il faut m’enlever parce que je suis rentré dans la corruption. Tant que tu touches à des intérêts, les gens vont défendre. C’est pourquoi, les bruits de la cité ne m’ébranlent pas tant que je suis en harmonie avec ma conscience’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 48 52/bahpathe17@gmail.com

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