L’ouverture du procès historique des massacres du 28 septembre 2009 a eu lieu, ce mercredi, au tribunal ad-hoc situé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. Le ministre de la Justice et des droits de l’homme rassure  les victimes que toute la lumière sera faite sur cette affaire. 

Alphonse Charles Wright a lancé des piques au président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui avait émis des doutes sur la crédibilité de la justice, après l’annonce de la tenue du procès sur le massacre du 28 septembre.

‘’Quand on n’a pas d’arguments, la mauvaise foi devient la seule arme. M. Cellou Dalein Diallo était considéré comme une victime dans ce procès qui a été indemnisée de manière anticipée et à combien de milliards ? Parmi les 13 personnes renvoyés devant le tribunal criminel, son nom ne figure pas. Comment est-il possible de condamner des victimes ? C’est la preuve d’une mauvaise foi. La responsabilité des hommes politiques doit aller dans le sens de la raison et de l’objectivité. C’est très important d’arrêter de jeter de l’anathème sur nos institutions’’, indique le ministre de la Justice à Espace TV peu de temps avant l’inauguration du tribunal ad-hoc abritant le procès.

Et de poursuivre : ‘’M. Cellou Dalein Diallo prétend gérer la Guinée. Nous prions Dieu si cela lui est destiné, que le jeu démocratique lui permette d’aboutir à cette ambition. Mais qu’on évite de jeter du discrédit sur un secteur tel que celui de la justice. Un secteur aussi sensible parce que tout simplement, on n’est pas d’accord avec la politique pénale du gouvernement qui vise à demander à tous ceux qui ont gérer ce pays leurs responsabilités. Il faut que nous savoir raison garder’’.

A qui veut l’entendre, Charles Wright dit : ‘’On n’a pas souvent le temps de répondre à des balivernes. Des choses qui n’ont pas leur raison d’être. Pour nous, le fondamental, c’est que notre pays est en train de corriger les imperfections. Ces propre faiblesses en termes judiciaires. Notre pays est en train d’avancer à petit pas, mais sûrement. Tout n’est pas rose, mais il ne faut pas mêler pas la politique à la justice’’.

‘’On donne la caricature à tout. Le peuple de Guinée n’a pas besoin de ça. On dit que c’est une chasse aux sorcières. Les sorciers savent c’est quoi la sorcellerie. Nous, on ne connaît pas ça. On dit que la justice est instrumentalisée, on essaye de tout faire de peindre la Guinée et on pense aimer la Guinée. Le président de la transition, en nous instruisant de tenir ce procès,personne ne peut dire qu’il n’aime pas ce pays. Il est allé à la mort au moment où toutes les libertés étaient confisquées dans ce pays’’, lance-t-il à l’endroit de ses détracteurs.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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