Poursuivi en justice par Foniké Mengué et Cie, le ministre Charles Wright a répondu la semaine dernière à la convocation du tribunal de première instance de Dixinn pour répondre des faits à lui reprochés. 

Le garde des sceaux a indiqué à Foniké Mengué et Cie ainsi qu’à leurs avocats qu’il “faut éviter des procédures qui n’ont pour objectif que de ternir ou jeter du discrédit sur une institution qui est en train de faire montre de beaucoup de foi, de courage et d’abnégation”.

Il fait remarquer que “mes avocats, par professionnalisme, ont pu rappeler à Maitre Béa qui est en désespoir de cause, à défaut de reconnaitre son échec crucial, et ont développé tout qu’il y a de droit”.

Le ministre Wright assure qu’au-delà de toutes les exceptions soulevées, “d’aucuns pensaient que le garde des sceaux n’allait pas se présenter. C’est mal connaitre l’homme. Est-ce qu’aujourd’hui, on peut être dans la refondation du CNRD, et s’exclure d’un processus légal ? Ce n’est pas possible. Nous sommes contents que cela puisse servir d’exemple à tout le monde qu’en Guinée plus que jamais, nul n’est au-dessus de la loi”.

Il persiste et signe sur le fait que ‘’Me Béa doit revoir ses cours. Il en a besoin. Il a besoin en toute honnêteté et en tout professionnalisme, quand on est auxiliaire de justice, on doit aider la justice, des conseils pour les parties. Mais, pour eux, quand Charles doit comparaitre, c’est une victoire pour eux. C’est une victoire pour la justice et nos institutions. Cela ne m’ébranle nullement pas”.

“On veut jeter du discrédit sur la justice, mais c’est cette justice qui donne raison même parfois dans des dossiers contre l’Etat. Je suis fier de cette justice-là aujourd’hui. Je suis fier que les magistrats agissent en toute indépendance sans aucune ingérence des pouvoirs politiques. C’est cette justice que nous voulons pour notre pays”, conclut le garde des sceaux.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info 

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