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Charles Wright, l’irrésistible ministre réformateur de la Justice, boussole de la transition

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Alphonse Charles Wright, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, incarne la nouvelle génération de magistrat guinéen. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Depuis l’avènement du CNRD, il tient et oriente la boussole de la justice.

Rigoureux, il est le fer de lance des actions judiciaires du gouvernement du colonel Mamadi Doumbouya. Ce jeune et brillant ministre, est aujourd’hui le garant de l’Etat de droit tant souhaité par les nouvelles autorités au pouvoir ainsi que par les Guinéens depuis des décennies.

Nommé le 28 juillet 2022 dernier à la tête du département de la Justice et des Droits de l’Homme par le colonel Mamadi Doumbouya, il est à présent l’homme du sérail, un pragmatiste hors-pair. Pour preuve. Le jeune magistrat a apporté des réformes au sein du département en quelques mois : la tenue du procès du massacre du 28 septembre 2009 qu’il qualifie de « procès de la rupture ». Parmi ces importantes réformes qu’il a entreprises, il faut citer la modification de certaines dispositions du code pénale, l’adoption par le CNT et la promulgation de la loi sur l’aide juridictionnelle ainsi que la loi portant sur la protection des témoins et celle des personnes à risque en République de Guinée.

En ce qui concerne les perspectives, il a régularisé les conditions de travail des gardes pénitentiaires et recruté des magistrats, des greffiers et la rénovation des infrastructures pénitentiaires du pays. Sans oublier l’équipement du personnel judiciaire en Guinée. Ce, conformément à la volonté et à l’esprit de refondation prônée par le président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya.

Et ce n’est pas tout ! Le ministre Charles Wright a mis en place une politique judiciaire, y compris la signature de l’accord de complémentarité avec le Bureau de la Cour Pénale Internationale.  Depuis sa nomination donc, les actions menées et celles en cours d’exécution se multiplient à foison. On peut rappeler, entre autres, la politique pénale et le traitement des pénitenciers, des différentes injonctions judiciaires contre les faits présumés de corruption et des détournements des deniers publics.

Biographie

Originaire des îles de Laos, le ministre Wright est issu d’une famille modeste. Son nom Charles, il le tient de son père Charles Daniel Wright, agronome et ancien conseiller des îles de Laos et de Hadja Kadiatou Soumah. Alphonse Charles Wright est né le 17 avril 1983 à Kamsar, dans la préfecture de Boké, au nord-est de la capitale Conakry. Il a fait ses études primaires à l’école Christi Bègue de Foteba. Doué, le jeune Alphonse Charles a montré des signes d’intelligence dès l’enfance.

En 1996, il obtient son examen d’entrée en 7ème année au centre de Kassa.  Il fut 1er de son école et 17ème de la commune. Après son baccalauréat, il accède à l’université général Lansana Conté où il a fréquenté la très convoitée faculté des Sciences Juridiques et économiques. A l’issue de ce cursus universitaire, il obtint la mention « Remarquable » après une brillante présentation sur le thème ‘’Les sociétés des personnes dans l’espace OHADA », au compte de son mémoire.

Enseignant dans plusieurs lycées et universités privées (La Source, le groupe Naby Yansané, ENSAG…) de Conakry dans le cadre d’un bénévolat au service de l’éducation des jeunes guinéens, il est membre fondateur de Juscli-fice, une ONG qui s’occupe des questions de la traite des enfants.

Parcours professionnel

Suite à un concours d’accès au Centre de la Magistrature, il obtient le « Brevet d’Etude de la Magistrature ».  Voilà le déclic sa carrière exceptionnelle de magistrat.  ll est nommé Juge d’Instruction à  Macenta où il rencontre beaucoup de difficultés  pour des raisons sécuritaires.  Il sera agressé par un militaire. Une agression qui le conduit à l’hôpital dans un état comateux. Il sera affecté ensuite au Tribunal de Première Instance de Kankan.

Le jeune juge avec la témérité et courage qui le caractérisent, il décerne à Kankan un mandat de dépôt contre l’ancienne directrice de l’Habitat. Devenu trop gênant aux yeux du pouvoir d’alors, il sera affecté au Tribunal de Kaloum comme Juge d’Instruction. C’est dans ce Tribunal qu’il fait une mission rogatoire dans le dossier de vol de moustiquaires (offertes à la Guinée) pour le territoire malien. Là aussi, il sera muté comme Juge d’Instruction au tribunal de Dixinn comme Juge.

Dans le même élan, Alphonse Charles Wright rend des décisions qui ne seront pas du goût du pouvoir en place à l’époque. Il libère des opposants au régime d’Alpha Condé. Le voilà donc devant la scène médiatique à cause des arrêts qu’il rendait dans ses fonctions. Il devient un homme à abattre par le pouvoir en place.

Et vint le coup d’État du 5 septembre 2021.  Vu son parcours, il retient l’attention des nouveaux maîtres du pays qui, sans hésiter, le nomment Procureur Général Près la Cour d’Appel de Conakry le 29 décembre 2021. Sans tarder, il impose sa marque à la tête de cette institution à travers des réformes.

Remarqué par ses prouesses, Charles Wright sera nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme le 8 juillet 2022 par le colonel Mamadi Doumbouya. Et le 16 septembre 2022, il annonce la tenue du procès du massacre du 28 septembre 2009.  Chose dite, chose faite.

Selon Charles Wright, ‘’la justice se repose en règle générale sur un double principe : celui de l’égalité car, elle doit être la même pour tous » et celui de l’équité. On doit offrir à chacun ce qui lui est dû.’’

Par Rabat Kèlètigui CAMARA

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