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Charles Wright nargue les opposants à la transition : ‘’les gens sont assis en France pour faire des papiers volants et dire manifestations de rue’’

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‘’Dans tous les pays du monde, les questions de droits de l’homme se résument autour de deux blocs. Mais en Guinée, on ne parle qu’un seul bloc qui est relatif au droit civique et politique. Il y a l’autre volet qu’on appelle droit au développement’’. Cet enseignement est du ministre de la justice et de droits de l’homme qui accuse les acteurs sociopolitiques de ne pas se référer au droit pour appeler à des manifestations de rue. 

Charles Wright assure qu’en matière de droit civique et politique, ‘’souvent, le guinéen aime prendre le principe et laisser l’exception. On fait parfois de l’exception un oubli ou une marginalisation volontaire’’. 

‘’En matière de droits de l’homme et de droits civiques en Guinée, je défie quiconque de me montrer un pays aujourd’hui de la sous-région qui peut dire que la liberté d’expression est bâillonnée dans notre pays. La preuve est que les médias parlent tous les jours. Personne n’est arrêté parce qu’il a parlé de ceci ou de cela’’, assure le ministre de la justice et de droits de l’homme. 

Et d’enseigner : ‘’Quand on parle de manifestations, on abandonne le régime juridique de ce droit et on en fait un problème. La loi guinéenne est très claire. Celui qui veut respecter le droit des autres doit respecter le cadre légal et règlementaire de l’exercice de ses droits. Tout citoyen guinéen, nonobstant du fait que le ministre de l’administration du territoire dit qu’en raison du fait qu’il y a eu des pertes en vies humaines, je dis le jour où que ce soient les acteurs de la société civile ou les partis politiques respecteront les prescriptions légales, je serai ce ministre de la justice et de droits de l’homme qui sera devant pour leur dire  : ‘allons devant le palais du colonel Mamadi Doumbouya qui a dit que la justice sera la boussole. Si vous n’êtes pas d’accord sur sa gouvernance, vous avez la liberté de la dénoncer’’’. 

Avant de souligner : ‘’Les réunions, cortèges et les marches sont les trois qui concourent à la manifestation. Sauf que quand le président de la transition a pris ses responsabilités en instaurant le CNRD. Pour mettre l’efficacité dans la gestion, il a dit que les partis politiques ne peuvent pas voir leurs sièges fermés’’. 

‘’Je défie quiconque de me dire en Guinée, l’exercice de ce droit est bafoué. Personne ne me convaincra. Les gens sont assis en France pour faire des papiers volants et dire manifestations de rue. Que dit la loi en la matière ? Celui qui veut manifester, il fait un écrit en bonne et due forme aux autorités administratives’’, dira le garde des sceaux.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

 

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