Entre le chef du gouvernement et le garde des sceaux, le torchon brule. Bernard Gomou a désavoué Charles Wright à qui il reproche de prendre des décisions en solo qui risquent de paralyser le fonctionnement de l’administration publique.
Dans un courrier adressé au Premier ministre, Charles Wright a opposé un niet catégorique. “Sur votre demande de suspendre toutes les procédures engagées, je suis au regret de rappeler que I’action publique ne peut être ni interrompue, ni suspendue ou éteinte par l’instruction du pouvoir exécutif, et toute insistance dans ce sens serait une entrave à la justice, constitutive d’infraction à la loi pénale, avant d’être une atteinte grave au principe de séparation des pouvoirs”, apprend-il à Bernard Gomou.
Il indique au locataire du palais de la colombe que “le Président de la République, en tant que garant de la stabilité et de I’équilibre des institutions, ne saurait tolérer une telle violation de la part de quelles que autorités que ce soient”.
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