[dropcap]L[/dropcap]es opposants n’ont pas eu le quitus des autorités pour organiser la marche prévue ce mardi 30 octobre sur l’autoroute Fidel Castro pour dénoncer le non-respect de l’accord du 8 aout. Pour le vice-président de l’UFDG, l’Etat n’a pas le droit d’interdire à l’opposition d’user un droit constitutionnel.
‘’Nous allons marcher et rien ne va nous en empêcher. On ne peut pas nous interdire d’user un droit constitutionnel‘’, a dit Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’UFDG en charge de la communication et des relations extérieures.
‘’Ils peuvent nous dire que l’itinéraire n’est pas approprié, mais rien ne justifie l’interdiction de la marche pacifique de l’opposition’’, ajoute-t-il au micro de VisionGuinee.
Notre interlocuteur de rappeler que l’opposition n’avait nullement pas besoin de demander l’autorisation d’organiser une manifestation. ‘’On ne fait qu’informer les autorités, on ne demande pas leur accord’’, note l’ancien gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG).
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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