L’école est l’avenir d’un pays, suis sûr que vous avez déjà entendu cette chanson. C’est ici le lieu de formation et de déformation de la Nation. Là, notre manière d’instruire nos enfants leur apprend à construire et à détruire notre maison. Ils édifieront plus tard des murs droits ou penchés tels de bons ou mauvais maçons. Nous en ferons d’honnêtes gens ou de tricheurs garnements en constante émulation. Nous insufflerons en eux la dignité de porter de fiers fanions, même en temps de difficultés vêtues du pire des haillons.
Les examens d’école, c’est le chemin dans lequel nous traçons pour leur apprendre que la réussite est affaire de détermination. Le concept d’épreuve prend ici tout son sens de parcours d’initiation. Ce sont des obstacles que leur érigeons et vérifions afin que la droiture soit pour eux le plus exalté des maillons dans le chaînon de leur évolution. Si nous nous amusons cependant avec cette mission, au lieu de fabriquer des lions, au mieux c’est de petits voleurs trublions qui nous hériteront.
Par tous les dieux, y’a péril en la demeure de nos révolutions, malgré le fait derrière notre irresponsabilité nous nous retranchons et voilons notre humiliation. A chaque erreur que nous commettons, avons-nous vraiment pris la peine de nous poser les vraies questions? Pourquoi c’est uniquement à travers le bout de la lorgnette politicienne que nous nous observons? Pourquoi faut-il que nos échecs répétés exhibent les mêmes et lancinantes justifications? Pour quelles raisons resterons-nous liés par les ignobles chaînons de la manipulation? Quand serons-nous suffisamment courageux pour assumer la responsabilité de nos fautes qu’il nous faudra ensuite mettre à expiation? Ce pays est-il condamné continuellement à se faire moquer par la réalité face à d’éternelles illusions? Nous avons la chance malheureuse d’avoir des ministres plus enclins à se faire cirer les pompes, les garçons, que de responsables prêts à assumer leur part de dépravation. Heureux qu’ils sont de se faire applaudir à s’en rompre les phalanges en amont, pendant qu’à l’aval ils sont adeptes de perpétuelles négations.
Face à la difficile décision d’annulation de ces examens de perdition, on a vite fait de les coincer dans la case des rumeurs en puante effusion. Pour l’autre, ce ne sont que de vilains colportages de médias et de politiciens en hibernation. Devant une telle mauvaise foi plus digne d’une conversation de salon que de nos saintes publications, une question me taraude le trognon: pourquoi c’est seulement cette année que fusent ces rumeurs de fuite et de demande en annulation? Alors que cela fait quatre ans que le ministron agite partout son fanion. Jusque-là, son slogan de tolérance zéro vers l’excellence n’a souffert d’aucune suspicion ou contestation. Depuis qu’il trône à la tête de ce département chargé de l’éducation, ses fins d’année n’ont été maculées que de belles oraisons. Si les examens de cette année font exception, c’est peut-être parce que y’a bien une anguille qui sous son rocher est en pleine agitation. Mais au lieu de soulever la roche pour tirer la bébête qui fait objet de tant d’incriminations, on se cache et se gâche dans de fantaisistes récriminations.
Pauvre Guinée culbutée recto verso en plein tourbillon. Piétinée dans ses présentes et légitimes revendications, son futur est un chemin droit d’agitations et de convulsions. Le futur des enfants des pauvres s’hypothèquent avec la même intention de conserver la pyramide de commandement et d’oppression. Pour ceux qui gouvernent notre orientation et nous indiquent la destination, rien à foutre de nos écoles à la rigueur en péremption voire d’abdication. Après tout, l’avenir de leurs rejetons est assuré dans un ailleurs enfantant de meilleurs bourgeons. Ils reviendront au bled de la perdition et commanderont, que dis-je condamneront les progénitures de ceux dont le destin n’est fait que d’obéissance en démultiplication. Oui, ceux qui sont mieux formés brilleront et ceux qui sont déformés s’assujettiront. A quelques exceptions petits ratons près qui auront réussi à creuser des sillons un peu plus loin que leur modeste concession. Moi je doute pas que des examens bâclés et rabibochés ne donnent d’autres galons que ceux de la subordination. Les éternels patrons pour les mêmes poltrons. Ces sujets en évaporation sont les ultimes malédictions des riches et des élites se gaussant des pauvres dans leur damnation. On tranche le cou gracile de leur ambition, sacrifié sur l’autel du mépris et du ricanement assourdissant des félons. Ceux qui tremblent des spasmes de la trahison et ne jurent que par de leurs semblables la suffocation. Pourquoi annuler un examen qui apparaîtra comme un aveu de faiblesse face aux détracteurs couillons?
Au finish, une voix me gueule une fanfare dans l’esprit fanfaron, cette vérité des ancêtres qui à ce sujet diront: y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis au fond. Loin de moi l’idée de mélanger les situations, juste à moi cette façon de rappeler cette vieille leçon. Autrement dit, la connerie est humaine, m’aurait décoché le daron. Mais la plus stupide des imbécilités est de perdurer dans ce rayon. Avant cependant que vous ne me fassiez dire ce que ma langue et mon cervelet ne mouleront jamais, je ferme ma gueule et je dégage.
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Nos dirigeants refusent de prêter oreille à tous ces francs discours. C’est DOMMAGE!
BON SOIR
MON AMITE LES DIRIGEANT AFRICAIN NON PAS D OREILLE
TOUS CE QU IL VEUL ENTENDRE ET VOIR C EST DES MILIARES ET DES FONCTION
JE VOUDRAI COMPRENDRE UNE CHOSE LES MANQUE D EAU EN GUINEE AUTRE FOIS CHATEAUX D AFRIC